Sunday, April 19, 2009

Absence éternelle



Avorter.
L'acte me semble encore plus terrible que le nom car il implique une certaine cruauté. Et pourtant, j'ai failli avec toi en abandonnant il y a peu.

Mais il faut que j'en parle, de l'absence. Si cruelle et chaleureuse à la fois, qu'elle ne laisse que nos larmes pour pleurer et idéaliser les bons moments. Elle est une douleur si forte au début, si égoïste en fait. Et aussi un peu pour partager la douleur des autres.
Mais plus tard, si personne ne pleure, que pensera-t-on? Bien entendu, rienà ce moment-là mais l'idée même est un mal qui me ronge. Aussi bien je pleurerai pour quelqu'un et pour moi, aussi bien j'aimerais que l'inverse soit vrai.
Il n'est de bonheurs et de douleurs que partagés.

Mellie, october 2001

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